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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 16:58

Qu'est-ce que l'Amour ? Mais surtout, que peut-il être et que doit-il être ?

Amour égoïste, ou amour altruiste, ce sont des choses très différentes...

Amour passionnel et dévorant, ou amour "maîtrisé", maintenu "sous contrôle", ce sont des choses très différentes...

Amour + exigence et besoin, ou alors, amour + patience, respect, non-exigence, c'est très différent...

Pourquoi l'amour devrait-il toujours nécessairement s'accompagner ou déboucher sur des besoins et des exigences :

besoin de réciprocité (besoin de se sentir aimé par la personne qu'on aime),

besoin de "posséder" jalousement et avec exclusivité,

besoin de passer beaucoup de temps avec l'être aimé,

besoin sexuel plus ou moins exigeant (or, il faut souligner que amour et sexualité sont deux choses distinctes, même si, bien sûr, elles peuvent souvent interagir voire être très étroitement liées),

besoin de recevoir beaucoup de marques d'amour / affection / admiration / estime / désir / attention / tendresse / gentillesse.

Et ce n'est pas fini : besoin de cohabiter, besoin de dormir ensemble, besoin de sécurité, besoin de ligoter l'amour dans un contrat, besoin de former un couple socialement reconnu et de s'afficher comme tel,...

Or, plus on a des besoins exigeants, plus on risque d'être frustré voire d'en souffrir, quand les besoins ne sont pas comblés comme on le voudrait.

Donc, il est toujours intéressant d'essayer de calmer, de modérer et/ou de mieux maîtriser ses besoins...

Comment y arriver ? Notamment en travaillant à mieux équilibrer sa vie et son psychisme, et à diversifier ses centres d'intérêt et ses sources de satisfaction et de bonheur.

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Bonheur... Qu'est-ce que le bonheur ?

D'abord une jolie phrase, lue je ne sais plus où :

"Le bonheur est comme un puzzle composé de tellement de pièces, que forcément, le plus souvent, il en manque quelques-unes"

Ainsi, le bonheur, envisagé ici comme un état relativement stable et serein (à la différence du plaisir passager dont l'effet positif, souvent, ne dure que peu de temps), le bonheur est donc un sentiment, un produit résultant de la conjonction d'une série d'éléments positifs dans le bilan global d'une personne.

Vu par le bout plus négatif, le bonheur sera assombri voire rendu impossible, si certaines de ses composantes les plus importantes présentent un bilan trop douloureusement négatif, ou encore, si un trop grand nombre de ses composantes présentent un bilan un peu trop médiocre (autrement dit, si trop peu de ses composantes présentent un bilan positif).

Les composantes du bonheur sont, me semble-t-il, les suivantes :

un bon état, un bon équilibre psychique et nerveux (sérénité, stabilité, solidité, positivité, gaieté, optimisme, dynamisme, sommeil et repos, détente, hygiène de vie, projets motivants) (tout ce facteur, que je cite ici en premier lieu, me semble bien être la source la plus directement déterminante du sentiment de bonheur, mais, bien sûr, il est lui-même une résultante influencée notamment par les divers autres facteurs cités ci-dessous, avec des interactions complexes et circulaires) ;

l'épanouissement affectif (amour, sexualité, affection, amitié, harmonie, couple, enfants, famille, amis, vie sociale, loisirs, plaisirs) ;

l'épanouissement dans l'action (profession, autres activités, gestion des corvées) ;

l'état de santé physique, et surtout la façon dont il est ressenti ;

la situation financière, du moins la façon dont elle est ressentie ;

l'environnement (habitation, lieu d'habitation, déplacements, l'entourage humain, physique, et climatique).

Le constat est un peu désolant : si un seul élément, vraiment essentiel, présente un bilan très négatif, le bonheur sera plus ou moins fortement abîmé...

Mais, heureusement, l'être humain a, souvent, une grande capacité d'adaptation, et il peut s'habituer à beaucoup de choses et de situations, et apprendre à ne pas trop en souffrir, quand le destin s'acharne un peu trop sur lui.

Jacques Baré, texte écrit en Août 2016

MA LIBERTE DE PENSER (Florent Pagny). Belle et bonne chanson ??

 

(article écrit en Septembre 2012 sur Viadeo, en réponse à des commentaires élogieux à l'égard de cette chanson)

 

 

Désolé de venir tempérer quelque peu votre enthousiasme...

Le personnage mis en scène dans cette chanson, est-il :

 .

Un simple malchanceux qui n'a plus d'autre ressource que de lutter pour sauvegarder la seule chose qui lui reste, à savoir en quelque sorte son honneur, sa fierté, sa dignité d'être libre. Par exemple, ruiné et endetté par pure malchance ou par trop grande naïveté ou gentillesse, il subit ensuite les foudres d'un système administratif implacable, cruel et inhumain. Celui-là nous inspirerait de la sympathie, bien entendu...

.

Ou alors plutôt, comme le mot "shit, planqué sous l'étagère" le donne à penser, un "consommateur excessif" qui, un peu trop noyé dans les brumes de sa drogue et de son plaisir trop facile, est donc devenu, parcours classique, un champion du laisser-aller et du je-m'en-foutisme généralisé, avec mépris du travail et des factures, et horreur des efforts et des corvées, jusqu'au jour où les réalités viennent le mettre au pied du mur et l'assommer ou l'amener à se désintégrer davantage  ...au point de dire : "Vous pouvez même prendre ma femme et mes enfants" (...belle mentalité, espérons que les enfants n'entendront pas ça !!)

Et celui-là, en quelque sorte revendiquant son droit de vivre autrement et de consommer, chante alors fièrement : "Mais vous n'aurez pas...ma liberté de continuer à me droguer" !!!

Or, ce deuxième scénario devenant chose courante à notre époque ( voir aussi mon article : "Alcool, drogue et société" : ATTENTION  DANGER,  notre civilisation est en train de produire une génération d'addicts en tous genres, qu'il s'agisse de substances nocives ou d'addiction aux écrans, smartphones, internet, porno, jeux, etc.), il est à craindre qu'une chanson pareille soit, auprès des esprits influençables et des jeunes en révolte, interprétée, ressentie, et utilisée comme un encouragement sympathique à tout laisser aller et à se défoncer encore un peu plus...

 

Jacques Baré, psychologue. Liège, écrit en Septembre 2012.

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